Webinaire AFC (2 juillet 2025, 12h30 à 13h45) : la justice résolutive de problèmes
Les intervenants,
Laurence BEGON-BORDREUIL, Magistrate, Secrétaire générale de l’AFC, ancienne coordonnatrice de formation continue à l’Ecole Nationale de la Magistrature
Jean -Pierre COUTERON, Psychologue, président de l’association Oppelia, ancien président de la fédération addictions
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Qu’est-ce que la justice résolutive de problèmes?
La justice résolutive de problèmes (JRP) est une approche judiciaire innovante qui vise à traiter les causes profondes de la délinquance, telles que les addictions, les troubles psychiques ou la précarité sociale, plutôt que de se limiter à sanctionner les infractions. Elle repose sur une collaboration étroite entre les acteurs de la justice, de la santé et du social, avec l’objectif de réduire la récidive et de favoriser la réinsertion des personnes concernées.
Origines de la JRP
La JRP est née aux États-Unis à la fin des années 1980, en réponse à l’épidémie de crack et à la récidive élevée parmi les personnes souffrant de dépendances. Des magistrats ont alors collaboré avec des professionnels de la santé, des services sociaux et d’autres acteurs pour créer des tribunaux spécialisés, appelés drug courts, axés sur la résolution des problèmes sous-jacents à la délinquance. Ce modèle s’est ensuite étendu à d’autres problématiques, comme les violences conjugales ou la délinquance juvénile .
En France, la première expérimentation de JRP a été lancée en 2015 en Seine-Saint-Denis, avec le programme « L’Ouvrage ». Depuis, le modèle s’est développé dans plusieurs juridictions, notamment à Bobigny, Lyon, Lille et Valenciennes, avec le soutien de la MILDECA et de l’École nationale de la magistrature
Pour en savoir plus sur la justice resolutive de probléme: voir la synthèse de Féderation Addiction: « Les dispositifs de justice résolutive de problèmes » (« Ce document de synthèse regroupe des éléments pouvant contribuer à un état des lieux actuel des dispositifs dits de Justice Résolutive de Problèmes ainsi qu’à des propositions pour une coopération entre les secteurs de la justice et de l’addictologie. Ce livret intéressera les acteurs des deux secteurs, impliqués ou souhaitant s’impliquer dans ce type de dispositif ».)
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