Les vendredis de l’AFC
La criminologie « tout le monde » en veut, mais qui la fait et comment ? Comment construire ce champ de nos actions, le faire évoluer, s’écouter. L’AFC souhaite permettre des échanges sur des thèmes d’actualité dans les pratiques de la criminologie en France.
Nous invitons toutes les personnes qui souhaitent contribuer à ces réflexions. Ces débats du vendredi ont lieu tous les deux mois.
Session 6 – La fabrique de la radicalité, une sociologie des jeunes djihadistes français
Le vendredi 17 novembre 2018, l’AFC a organisé avec le Dr Ameziane Ait MENGUELLET, médecin psychiatre et membre de notre conseil d’administration, une rencontre à Lille, avec Laurent BONELLI, coauteur avec Fabien Carrié du livre : « La fabrique de la radicalité, une sociologie des jeunes djihadistes français ».
Session 5 – Entre le modèle RBR et la désistance (avec David Sturgeon)
12 mai 2017 : « Entre le modèle Risque Besoins Réceptivité (RBR) et la Désistance : la probation écossaise »
Intervenant : Mr John Sturgeon, ancien directeur de probation en Ecosse et aujourd’hui universitaire
Discutant : Mr Hans Lefebvre, conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation au SPIP des Landes
Modératrice : Mme Sophie Desbruyères conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation au SPIP de Paris
Le modèle écossais de probation tente le « mariage » entre le RBR et la désistance (ou comment a évolué le modèle RBR au fil des expériences). Il s’agit de discuter des expériences de conseiller d’insertion et de probation, notamment dans l’utilisation d’outils d’évaluation, notamment le LS/CMI. Sera également questionné: désistance et outils d’évaluation – opposition ou complémentarité ? Hans Lefèvre, discutant, participe à la recherche action PREVA sur l’implantation d’outils d’évaluation dans les SPIP.
Cette soirée-débat s’inscrit dans le cadre des effets long-terme de la Conférence de consensus sur la prévention de récidive de 2013, et de la criminologie d’émancipation développée au sein de l´AFC.
Session 4 – Débat autour du livre Laetitia de Ivan Jablonka
Conférence-débat avec Ivan Jablonka auteur du livre « Laetitia » qui a obtenu le Prix du Journal « Le Monde » puis le Prix Médicis.
Avec comme discutants : Victoria Vaneau, Docteur en droit et responsable du suivi scientifique des recherches à la Mission de Recherche Droit et Justice et Alain Blanc, magistrat ancien président de cour d’assises et VP de l’AFC. Sont également invités à participer à ce débat, Mr Xavier Ronsin, premier président de la cour d’appel de Rennes et procureur de la république de Nantes à l’époque des faits, ainsi que Me Cécile de Oliveira, avocate de Jessica, partie civile et sœur de Laetitia
Session 3 – loi du 15 août 2014 créant la contrainte pénale : applications et place de la criminologie
le vendredi 3 octobre au CeRIAVSIF, 123 rue de Reuilly 75012 PARIS à 18h00 :
Avec Jean-Claude BOUVIER, Juge de l’Application des Peines, et Philippe POTTIER, directeur de l’ENAP
Cette loi a été votée cet été et propose de décentrer la peine de la seule incarcération en instaurant une peine en milieu ouvert.
L’individualisation de la peine y est soutenue. Quelles seront les possibilités juridiques ? Modalités de suivi ? Les professionnels impliqués et leur formation ?
Venez débattre avec nos intervenants de ce sujet d’actualité.
Merci de vous inscrire auprès de : pdecarpes@yahoo.fr
Session 2 – la césure du procès pénal
Lieu des rencontres : CeRIAVSIF, 123 rue de Reuilly, 75012 Paris, métro Daumesnil, entrée dans la contre allée.
Pour tout renseignement : s.bl.ceriavsif@gmail.com
Session 1 – le secret partagé
La première séance s’est tenue, vendredi 3 février 2012, de 18 à 21 heures, et a consisté en un débat sur le secret partagé, avec, notamment, le Pr Christian HERVE, Professeur de médecine légale, directeur du laboratoire d’éthique et de médecine légale, Paris V et Monsieur Alexandre LITZLER, Doctorant Paris Ouest Paris La Défense, membre du C.D.P.C. Centre de Droit Pénal et de Criminologie.
Le projet de loi sur l’exécution des peines récemment adopté par l’assemblée nationale a donné lieu à des versions multiples de l’article visant à définir le contenu des informations échangées entre le médecin du condamné, le juge, et le condamné lui-même. Le débat se prolongera au Sénat.
Le secret construit nos pratiques, définissant des champs d’activité et de compétence, garantissant à la personne soignée et placée sous main de justice une confidentialité sans laquelle aucun travail authentique ne peut s’opérer. A l’inverse, tous les praticiens du soin, de l’éducation comme de la justice le savent : le secret absolu entre les personnes de confiance, qu’elles exercent ou non un mandat de la même nature, peut générer des catastrophes ou tout simplement bloquer une évolution positive. Les pratiques nous invitent à des échanges. Dans quelle mesure sont-elles compatibles avec le secret professionnel ? Que pouvons-nous échanger sans porter atteinte aux identités professionnelles, et sans entrainer le sujet dans la confusion ou l’illusion ? Pourquoi devrions-nous évoluer sur ce thème ?
Le sujet n’est pas nouveau. Mais en ces temps où les appels se multiplient à la diffusion générale des informations sur les personnes au nom de leur dangerosité, il nous a paru opportun de revisiter la question avec deux experts, l’un juriste, l’autre médecin et spécialiste de l’Ethique.
Vous pouvez télécharger ci-dessous l’intervention d’Alexandre Litzer, qu’il nous a aimablement autorisée à faire figurer sur notre site, et la bibliographie qu’il a constituée, complétée en partie par Fabien Jobard, directeur du CESDIP.